» Catégorie : contes et belles histoires
Dialogue de jumeaux dans le ventre de leur mère….
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Bébé 1 :




Bébé 1 :




Un mot nouveau et rare
Commentaires » 1Grand-mère ! dit le petit garçon,
apprends-moi des mots neufs.
Des mots encore plus beaux que ceux d’hier,
plus beaux que ka-léi-dos-co-pe,
plus rigolos que ceux qui font des bruits
comme cla-po-tis, chu-cho-te-ments…
Encore, grand-mère, encore !
La vieille femme sourit.
Le temps est venu, se dit-elle.
Il est prêt !
Oui, j’ai un beau mot pour toi. Je vais t’aider à le trouver…
Oh ! oui, j’adore les devinettes, dit l’enfant en sautillant.
Voilà. C’est un mot qui contient les plus belles valeurs du monde…
Un mot qui est présent en toi et tout autour de toi
si tu sais le ressentir.
C’est facile ! c’est…la Vie !
Ce qui est présent en moi et tout autour de moi,
c’est la Vie !
Oui bien sûr, il y a de la vie dans ce mot, d’abord de la vie.
De la vie vivante, toute joyeuse.
De celle qui chante dans tes oreilles chaque matin,
avant même que tu ouvres les yeux.
Un élan de vie qui te fait dire
en regardant le ciel chaque jour : Merci pour ce bleu.
Tant mieux pour cette pluie, la terre a soif.
Quel vent ce matin ! ça nettoie tout le ciel,
mais fermez un peu les portes en haut,
ça fait courant d’air !
Un mot qui peut dire
l’élan, la fougue, l’enthousiasme.
Imagine-toi grimpant vers le haut d’une colline.
Tu es presque au sommet,
c’est tout clair, c’est tout rond d’herbe verte.
Tu marches, il y a l’air vif qui souffle à tes oreilles,
tout autour s’étend à perte de vue l’immensité du paysage.
C’est tellement beau que tu en as le souffle coupé.
Ton cœur déborde presque.
Tu te sens fort,
grand et petit en même temps, léger comme un oiseau,
tu te sens aussi libre que le vent.
Tiens, tu pourrais t’envoler, être le vent toi-même…
C’est le bonheur, grand-mère ?
Il y a du bonheur dans le mot, oui, mais cherche encore…
Quand tu mets du bon dans tout ce que tu fais,
quand tu sais ouvrir tes yeux
pas seulement pour voir, mais pour regarder,
alors tu peux t’émerveiller de tout et d’un rien,
du gazouillis d’une mésange, d’un sourire reçu,
de la force du brin d’herbe qui pousse dru dans le bitume du trottoir,
de la lumière d’or des étoiles.
Quand une fleur devient le plus beau des bouquets du monde,
que ton regard se fait caresse
pour dire en silence toute ton émotion,
quand tu accueilles les bras qui t’aiment
et que tu es si plein de désir et d’amour
que tu rayonnes comme un soleil…
J’ai trouvé, j’ai trouvé,
c’est Soleil d’Amour !
C’est un petit nom que tu me donnais,
grand-mère, quand j’étais petit !
Oui, tu es ce soleil-là
et il y a de l’amour dans ce mot,
mais cherche encore, cherche…
C’est un mot qui te dit aussi d’avoir du courage,
même quand il y a du gris dans ta vie.
Un mot lucide
qui n’exclut pas les peines et les difficultés.
Un de ceux qui te permettra aussi de trouver toi-même
dans chaque évènement difficile,
le petit bout de ciel bleu,
l’infime lumière qui te redonnera confiance en toi,
et surtout en la vie qui est en toi.
C’est l’espérance !
Tu y es presque, continue, continue…
Un mot qui contient la Vie, la Joie, l’Enthousiasme,
la Tendresse des petits bonheurs, le Courage, le Désir,
l’Amour, la Confiance, l’Espérance !
Il existe, grand-mère, ce mot qui dit tout ça à lui tout seul ?
Oui, mon petit… C’est le mot Vivance.
C’est la Vivance dans la vie !
C’est un joli mot Vivance, grand-mère !
Murmure-le, écoute-le…
Tu l’entends rire dès que tu le prononces…
Vivance !
C’est un mot précieux, tu sais…
Un mot près-des-cieux ?
Oui, dit-elle en souriant.
Il vient certainement du ciel, peut-être même du pré-des-cieux…
C’est un mot si précieux qu’il est mon héritage pour toi !
C’est qu’il me vient de loin, tu sais, de mon enfance,
de ma maman à moi, de mon histoire…
Il vient de toute ma lignée et je te l’offre aujourd’hui
car le temps est venu…
Cette Vivance, elle est la force vive
qui donnera plus de vie à ta vie.
Je la dépose en toi
comme une graine pour qu’elle germe,
qu’elle éclose, qu’elle resplendisse, qu’elle fructifie,
afin qu’un jour toi aussi
Tu puisses à ton tour la transmettre à d’autres,
à ceux que tu aimeras, que tu aideras, que tu accompagneras…
Ouvre la bouche, tire la langue,
ferme les yeux, mon petit Soleil d’Amour…
Et…hop ! dit la grand-mère, en riant,
la graine de Vivance est en toi !
N’oublie pas, c’est pour toute ta vie.
La Vivance de la vie,
c’est le plus beau cadeau
que tu puisses faire à ta propre vie.
Jacques Salomé,
LA VIE
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« Papa, je peux te poser une question ? »


« Je veux juste savoir.

Comment ose-t-il poser ce genre de questions


Le petit tout souriant s’écria ….


Le garçon comptait son argent doucement,



C’est juste un petit rappel



Le vieux charpentier…*~*~*
Commentaires » 1(http://moniquejullien.artiste-peintre.biz)
Un vieux charpentier s’apprêtait à prendre sa retraite.
Il dit à son patron et client (il travaillait sous contrat)
qu’il souhaitait abandonner la construction
et se consacrer à sa famille.
Sa petite retraite lui permettait de vivre agréablement,
à condition de faire attention.
Son patron et client fut désolé
de voir un si bon travailleur le quitter
et lui demanda, comme un service personnel,
s’il pouvait construire une dernière maison.
Le charpentier répondit oui,
mais on pouvait voir que le coeur n’y était plus.
Il utilisait des matériaux inférieurs
et les finitions laissaient à désirer.
Dommage de finir sa carrière de cette façon!
Lorsque le charpentier finit son travail
et que le constructeur vint pour inspecter la maison,
il remit la clef de la porte principale à son employé.
»Cette maison est à toi », dit-il, « en reconnaissance
pour toutes ces années de bonne collaboration ».
Quel choc! Quelle honte!
Si seulement il avait su qu’il construisait
une maison qu’il allait lui-même habiter…
il l’aurait faite bien différemment.
Il allait devoir vivre dans la maison
qu’il avait construite sans amour.
Il en va de même pour nous tous
Nous construisons trop souvent nos vies
de manière distraite, sans amour.
Pour certaines choses importantes
nous ne donnons pas le meilleur de nous-mêmes.
Ensuite nous sommes choqués de nous rendre compte
que nous avons à vivre dans la maison
que nous avons construite.
Si nous y avions pensé plus tôt,
nous l’aurions construite différemment.
Pensez à vous comme à un charpentier.
Pensez à votre maison.
A chaque fois que vous donnez un coup de marteau,
plantez un clou, érigez un mur…
construisez avec sagesse.
Il y a de grandes chances
pour que ce soit la seule vie
que vous construirez de cette façon.
Même s’il ne vous restait
qu’un seul jour à vivre,
ce jour mériterait d’être vécu
dans la plénitude et le respect de vous-même.
Il y a une plaque
sur le mur de cette maison imaginaire qui dit
« La vie est un projet que vous bâtissez vous-même ».
Qui peut le dire plus clairement?
Votre vie d’aujourd’hui est le résultat
de vos attitudes et de vos choix passés.
Votre vie de demain sera le résultat
des attitudes et des choix que vous faites…
aujourd’hui!
SUPERBE PHILOSOPHIE !
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Un maître de l’Orient a vu un scorpion en train de se noyer.
Lorsqu’il décida de le tirer de l’eau,
le scorpion le piqua.
Par l’effet de la douleur,
le maître lâcha l’animal qui, de nouveau, tomba à l’eau
encore en train de se noyer.
Le maître tenta de le tirer nouvellement et l’animal le piqua encore.
Quelqu’un qui était en train d’observer
se rapprocha du maître et lui dit :
Excusez-moi, mais vous êtes têtu!
Ne comprenez vous pas qu’à chaque fois,
que vous tenterez de le tirer de l’eau il va vous piquer ?
Le maître répondit:
La nature du scorpion est de piquer,
et cela ne va pas changer la mienne qui est d’aider.
Alors, à l’aide d’une feuille,
le maître tira le scorpion de l’eau, sauva sa vie et continua.
Ne change pas ta nature si quelqu’un te fait mal.
Prends seulement des précautions.
Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent.
Quand la vie te présente mille raisons de pleurer,
montre-lui que tu as mille raisons de sourire.
Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation.
Parce que ta conscience est ce que tu es,
et que ta réputation, c’est ce que les autres pensent de toi…
Et ce que les autres pensent de toi… c’est leur problème.
L’histoire du colibri
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Un jour, un grand incendie se déclare dans la forêt…
Tous les animaux, terrifiés, observaient impuissants ce désastre.
Seul le petit colibri, aussi frêle que déterminé,
s’active en allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec,
qu’il jette sur le feu, recommençant son manège sans relâche.
Au bout d’un moment, le tatou
agacé par cette activité à ses yeux inutile, lui dit :
- « Colibri ! Tu n’es pas un peu fou ?
Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? »
- « Je le sais, répond le colibri, mais moi, au moins, je fais ma part. »
C’est notre responsabilité à chacun :
si nous le décidons, nous ne sommes pas impuissants.
Et comme le dit un proverbe africain,
« Des millions de fourmi, ensemble,
peuvent soulever un éléphant. »
conte de la nuit de Noël
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A l’heure où tout est calme, même les souris.
Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.
Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
Les enfants sages s’étaient déjà endormis.


Venions à peine de souffler la bougie,
Quand au dehors, un bruit de clochettes,
Me fit sortir d’un coup de sous ma couette.
Filant comme une flèche vers la fenêtre,
Je scrutais tout là haut le ciel étoilé.


Illuminait la nuit comme si c’était le jour.
Je n’en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,
Dirigés par un petit personnage enjoué :
C’était le Père Noël je le savais.


Et lui chantait, afin de les encourager :
« Allez Tornade !, Allez Danseur !
Allez , Furie et Fringuant !
En avant Comète et Cupidon !
Allez Eclair et Tonnerre !
Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
Au galop au galop mes amis ! au triple galop !


Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles ,
Les coursiers s’envolèrent, jusqu’au dessus de ma tête,
Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.
Peu après j’entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.
Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.


Etaient un peu salis par la cendre et la suie.
Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l’air d’un bien curieux marchand.
Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,
Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,
Une petite bouche qui souriait tout le temps,
Et une très grande barbe d’un blanc vraiment immaculé.


Montaient en tourbillons des volutes de fumée.
Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.
Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.
Mais d’un clin d’oeil et d’un signe de la tête,
Il me fit comprendre que je ne risquais rien.


Se hâta de remplir les bas, jusqu’au dernier,
Et me salua d’un doigt posé sur l’aile du nez,
Avant de disparaître dans la cheminée.
Je l’entendis ensuite siffler son bel équipage.
Ensemble ils s’envolèrent comme une plume au vent.
Avant de disparaître le Père Noël cria :
» Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit « .



La fenêtre aveugle
Commentaires » 0Il était une fois un jeune prince
qui vivait avec insouciance dans le palais de son père.
Un jour, il demanda au vieux sage
chargé de son instruction :
L’argent est-il quelque chose de bon ou de mauvais ?
L’ homme emmena le prince
dans le salon du palais et le fit asseoir
face à la vaste baie vitrée donnant sur la grand-place.
Que vois-tu ? interrogea l’ancien.
les jeunes filles qui dansent près du lavoir,
les artisans qui travaillent dans leurs échoppes.
Le sage disparut un instant
et revint avec un seau et un pinceau.
Qu’est-ce c’est ? dit le prince.
Un vernis à base d’argent.
Le vieil homme sortit
et recouvrit toute la baie vitrée
d’une épaisse couche de peinture.
Lorsqu’il rentra, le prince s’exclama :
Mais il fait sombre, je ne vois plus rien.
Le sage alluma une lampe et demanda :
À présent, que vois-tu par la baie vitrée ?
Je ne vois plus rien, sauf moi,
comme dans un miroir, répondit le prince,
je n’arrive plus à voir les autres.
Tu as la réponse à ta question,
dit le vieux sage. Et il s’en alla.
Le prince ordonna à ses serviteurs
de nettoyer la baie vitrée.
Mais le vernis résistait.
À force de frotter, la vitre réapparut,
mais entièrement dépolie.
Irrité de ne pouvoir retrouver une vision claire,
le jeune prince, dans un accès de colère,
lança violemment la lourde coupe d’argent
qu’il tenait à la main contre la vitre.
Celle-ci vola en éclats.
Le prince put alors revoir
toute la beauté du monde extérieur.
Mais en plus, il pouvait maintenant
entendre les cris des enfants qui jouaient,
les chants des jeunes filles qui dansaient
et les bruits provenant des échoppes des artisans.
Il pouvait sentir le parfum des épices et la caresse du vent.
Il traversa le cadre vide de la fenêtre
et se fondit dans la vie de la grand-place.
Auteur: Charles Brulhart (Janvier 2003)
http://www.chezserenite.com