» Catégorie : PAROLES DE VIE
Beau Malheur!!!
Commentaires » 1
Tu me dis que rien ne passe
Même au bout d’un moment
Qu’un beau jour c’est une impasse
Et derrière l’océan
Que l’on garde toujours la trace
D’un amour, d’un absent
Que tu refais surface
Comme hier droit devant
Tu me dis que rien ne sert
La parole ou le temps
Qu’il faudra une vie entière
Pour un jour faire semblant
Pour regarder en arrière
Revenir en souriant
En gardant ce qu’il faut taire
Et puis faire comme avant
Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire
Qu’il m’a fallu la peur pour être rassuré
Que j’ai connu la douleur avant d’être consolé
Qu’il m’a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher
Que j’ai connu la rancoeur bien avant d’être apaisé
Tu ne sais pas encore ce que je sais par coeur
Ce que je sais par coeur beau Malheur
Tu me dis que rien n’efface
Ni la craie ni le sang
Qu’on apprend après la classe
Ou après ses 30 ans
On peut dire 3 fois hélas
Que personne ne l’entend
Comme personne ne remplace
Ceux qui partent pour longtemps
Tu me dis que vient l’hiver
Qu’on oublie le printemps
Que l’on vide les étagère
Qu’on remplit autrement
Qu’on se rappelle les yeux verts
Le rire à chaque instant
Qu’après tout la voix se perd
Mais les mots sont vivants
Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire
Qu’il m’a fallu la peur pour être rassuré
Que j’ai connu la douleur avant d’être consolé
Qu’il m’a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher
Que j’ai connu la rancœur bien avant d’être apaisé
Tu ne sais pas encore ce que je sais par cœur
Ce que je sais par cœur
Tu me dis que c’est un piège
Un jeu pour les perdants
Que le bateau est en liège
Et l’armure en fer blanc
Que plus rien ne te protège
Ou alors pas longtemps
Que c’est comme un sortilège
D’être seul à présent
Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire
Pour être rassuré
Avant d’être consolé
Pour ne plus rien cacher
Bien avant d’être apaisé
Il m’a fallu la peur pour être rassuré
Et j’ai connu la douleur avant d’être consolé
Il m’a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher
Et j’ai connu la rancœur bien avant d’être apaisé
Tu ne sais pas encore ce que je sais par cœur
Ce que je sais par cœur
Beau Malheur
Emmanuel Moire
La vieille femme grincheuse
Commentaires » 0Les personnes âgées
ne sont pas correctement considérées dans notre société.
Alors qu’elles ont eu une vie bien plus longue que la nôtre,
vécu statistiquement plus d’évènements
plus heureux ou plus dramatiques que nous,
la société préfère les cataloguer comme étant des « vieux ».
Je trouve çà dramatique,
car ces personnes avant de penser qu’elles sont séniles,
doivent nous inspirer le respect, et la loyauté.

Une amie psychologue m’a fait part de ce texte,
dont elle garde une copie près de son bureau.
Il s’agirait d’un poème
retrouvé dans les affaires
d’une dame âgée, irlandaise, après son décès.
Je vous laisse en prendre connaissance
et me faire part de votre ressenti…
QUE VOIS-TU, TOI QUI ME SOIGNES,
QUE VOIS-TU ?
QUAND TU ME REGARDES,
QUE PENSES-TU ?
Une vieille femme grincheuse, un peu folle
Le regard perdu, qui n’y est plus tout à fait,
Qui bave quand elle mange et ne répond jamais,
Qui, quand tu dis d’une voix forte « essayez »
Semble ne prêter aucune attention à ce que tu fais
Et ne cesse de perdre ses chaussures et ses bas.
Qui docile ou non, te laisse faire à ta guise,
Le bain et les repas
pour occuper ta longue journée grise.
C’est ça que tu penses. c’est ça que tu vois?
Alors ouvre les yeux, ce n’est pas moi:
Je vais te dire qui je suis, assise là si tranquille
me déplaçant à ton ordre, mangeant quand tu veux:
Je suis la dernière de dix, avec un père et une mère,
Des frères et des soeurs qui s’aiment entre eux.
Une jeune fille de 16 ans, des ailes aux pieds,
Rêvant que bientôt, elle rencontrera un fiancé.
Mariée déjà à 20 ans. Mon coeur bondit de joie
Au souvenir des voeux que j’ai fait ce jour-là.
J’ai 25 ans maintenant et un enfant à moi
Qui a besoin de moi pour lui construire une maison.
Une femme de trente ans, mon enfant grandit vite,
Nous sommes liés l’un à l’autre par des liens qui dureront.
Quarante ans, bientôt il ne sera plus là.
Mais mon homme est à mes côtés qui veille sur moi.
Cinquante ans, à nouveau jouent autour de moi des bébés;
Me revoilà avec des enfants, moi et mon bien-aimé.
Voici les jours noirs, mon mari meurt.
Je regarde vers le futur en frémissant de peur.
Car mes enfants sont tous occupés à élever les leurs,
Et je pense aux années et à l’amour que j’ai connus.
Je suis vieille maintenant, et la nature est cruelle,
Qui s’amuse à faire passer la vieillesse pour folle,
.Mon corps s’en va, la grâce et la force m’abandonnent,
Et il a maintenant une pierre là où jadis j’eus un coeur.
Mais dans cette vieille carcasse, la jeune fille demeure
Dont le vieux coeur se gonfle sans relâche.
Je me souviens des joies, je me souviens des peines,
Et à nouveau je sens ma vie et j’aime.
Je repense aux années trop courtes et trop vite passées,
Et accepte cette réalité implacable que rien ne peut durer.
Alors ouvre les yeux, toi qui me soignes et regarde
Non la vieille femme grincheuse.
Regarde mieux, tu me verras !
http://www.fleurdementhe.com/chronique/la-vieille-femme-grincheuse/
Porter la vie !!!
Commentaires » 1(image du blog de mamietitine : http://mamietitine.centerblog.net)
changer le monde, à travailler pour une culture de la vie, une culture façonnée
par l’amour et le respect de la dignité de toute personne humaine. »

la solitude : grâce ou malédiction ? »
Commentaires » 1Marie de Solemne :
» Parleriez-vous plus volontiers de la solitude
comme d’une grâce, ou comme d’une malédiction ? »
Christian Bobin :
D’abord, j’en parlerais plutôt dans sa matérialité.
Avant même d’être un état mental ou affectif,
la solitude est une matière.
Par exemple, c’est exactement, la matière
que j’ai sous les yeux en ce moment.
Il est 22 heures, c’est l’obscurité.
Le ciel n’est pas encore tout à fait noir,
il y a du silence – c’est très matériel aussi le silence -,
un petit appartement dans lequel je vis
depuis une quinzaine d’années,
des cigarettes – que je ne peux m’empêcher de fumer -,
des livres – que je ne peux pas m’empêcher d’ouvrir.
Au fond, de manière curieuse,
c’est très vite peuplé la solitude.
La solitude c’est d’abord ça : un état matériel.
C’est que personne ne vienne.
Que personne ne vienne là où vous êtes.
Et peut-être même pas soi.
Mais pour répondre à votre question,
la solitude est plus une grâce qu’une malédiction.
Bien que beaucoup la vivent autrement [...]
Il y a deux solitudes [...]
Une mauvaise solitude.
Une solitude noire, pesante.
Une solitude d’abandon,
où vous vous découvrez abandonné …
peut-être depuis toujours.
Cette solitude-là ,
n’est pas celle dont je parle dans mes livres.
Ce n’est pas celle que j’habite,
et ce n’est pas dans celle-là que j’aime aller,
même s’il m’est arrivé
comme tout un chacun de la connaître.
C’est l’autre solitude que j’aime.
C’est l’autre solitude que je fréquente,
et c’est de cette autre
dont je parle presque en amoureux.
Marie de Solemne :
Existe-t-il deux formes de solitudes,
ou la solitude change-t-elle de visage
en fonction du regard que l’on porte sur elle ?
Christian Bobin :
Je crois que pour vivre
- parce qu’on peut passer cette vie sans vivre,
et c’est un état sans doute pire que la mort – [...]
il faut avoir été regardé au moins une fois,
avoir été aimé au moins une fois,
avoir été porté au moins une fois.
Et après, quand cette chose-là a été donnée,
vous pouvez être seul.
La solitude n’est plus jamais mauvaise.
Même si on ne vous porte plus,
même si on ne vous aime plus,
même si on ne vous regarde plus,
ce qui a été donné, vraiment donné, une fois,
l’a été pour toujours.
A ce moment-là, vous pouvez aller vers la solitude
comme une hirondelle peut aller vers le plein ciel. [...]
« Lutte pour la Bientraitance en Institution et à Domicile »
Tu apprendras …..
Commentaires » 0Après quelques temps,
tu apprendras la différence
entre tendre la main et secourir une âme.
Et tu apprendras que aimer ne signifie pas s’appuyer,
et que compagnie ne signifie pas toujours sécurité.
Tu commenceras à apprendre
que les baisers ne sont pas des contrats,
ni des cadeaux, ni des promesses…
Tu commenceras à accepter tes échecs la tête haute,
comme un adulte, et non avec la tristesse d’un enfant.
Et tu apprendras à construire aujourd’hui tes chemins,
parce que le terrain de demain est incertain,
et ne garantit pas la réalisation des projets,
et le futur à l’habitude de ne pas tenir ses promesses.
Après un certain temps,
tu apprendras que le soleil brûle
si tu t’y exposes trop.
Tu accepteras le fait
que même les meilleurs peuvent te blesser parfois,
et que tu auras à leur pardonner.
Tu apprendras que parler
peut alléger les douleurs de l’âme.
Tu apprendras
qu’il faut beaucoup d’années pour bâtir la confiance,
et à peine quelques secondes pour la détruire,
et que, toi aussi, tu pourras faire des choses
dont tu te repentiras le reste de ta vie.
Tu apprendras que les vraies amitiés
continuent à grandir malgré la séparation.
Et que ce qui compte,
ce n’est pas ce que tu possèdes,
mais qui compte dans ta vie…
Et que les bons amis sont la famille
qu’il nous est permis de choisir.
Tu apprendras
que nous n’avons pas à changer d’amis,
si nous acceptons que nos amis changent et évoluent.
Tu expérimenteras
que tu peux passer de bons moments
avec ton meilleur ami en faisant n’importe quoi, ou rien,
seulement pour le plaisir de jouir de sa compagnie.
Tu découvriras
que souvent nous prenons à la légère
les personnes qui nous importent le plus ;
et pour cela nous devons toujours dire à ces personnes
que nous les aimons,
car nous ne savons jamais
si c’est la dernière fois que nous les voyons…
Tu apprendras que les circonstances,
et l’ambiance qui nous entoure,
ont une influence sur nous,
mais que nous sommes les uniques responsables
de ce que nous faisons.
Tu commenceras à comprendre
que nous ne devons pas nous comparer aux autres,
sauf si nous désirons les imiter pour nous améliorer.
Tu découvriras qu’il te faut beaucoup de temps
pour être enfin la personne que tu désires être,
et que le temps est court…
Tu apprendras
que si tu ne contrôles pas tes actes,
eux te contrôleront,
et que être souple ne signifie pas être mou
ou ne pas avoir de personnalité :
car peu importe combien délicate ou complexe
soit une situation,
il y a toujours deux manières de l’aborder.
Tu apprendras
que les héros sont des personnes
qui ont fait ce qu’il était nécessaire de faire,
en assumant les conséquences.
Tu apprendras que la patience
requiert une longue pratique.
Tu découvriras que parfois,
la personne dont tu crois qu’elle te piétineras si tu tombes,
parfois est l’une des rares qui t’aideras à te relever.
Mûrir dépend davantage
de ce que t’apprennent tes expériences
que les années que tu as vécu.
Tu apprendras
que tu tiens beaucoup plus de tes parents
que tu veux bien le croire.
Tu apprendras
qu’il ne faut jamais dire à un enfant
que ses rêves sont des bêtises,
car peu de choses sont aussi humiliantes ;
et ce serait une tragédie s’il te croyait,
car cela lui enlèverait l’espérance !
Tu apprendras que,
lorsque tu sens de la colère et de la rage en toi,
tu en as le droit,
mais cela ne te donne pas le droit d’être cruel.
Tu découvriras que,
simplement parce que telle personne
ne t’aime pas comme tu le désires,
cela ne signifie pas qu’elle ne t’aime pas autant
qu’elle en est capable :
car il y a des personnes qui nous aiment,
mais qui ne savent pas comment nous le prouver…
Il ne suffit pas toujours d’être pardonné par les autres,
parfois tu auras à apprendre à te pardonner à toi-même…
Tu apprendras que,
avec la même sévérité que tu juges les autres,
toi aussi tu seras jugé et, parfois, condamné…
Tu apprendras que
peu importe que tu aies le cœur brisé,
le monde ne s’arrête pas de tourner.
Tu apprendras
que le temps ne peut revenir en arrière.
Tu dois cultiver ton propre jardin
et décorer ton âme,
au lieu d’attendre que les autres te portent des fleurs…
Alors, et seulement alors,
tu sauras ce que réellement tu peux endurer ;
que tu es fort, et que tu pourras aller bien plus loin
que ce que tu le pensais quand tu t’imaginais
ne plus pouvoir avancer !
C’est que réellement la vie n’a de valeur
que si tu as la valeur de l’affronter !
William Shakespeare
(1564 – 1616)
PAROLES DE VIE
Commentaires » 2La poussière des regrets
Commentaires » 0
Tout cela est bien loin¸derrièreSecoues-en la poussière,
Fais souffler un vent de volonté.
La poussière des regrets sera vite balayée.


Elle pénètre partout et fait pleurer les yeux,
Elle se glisse en douceur dans les recoins
Pour nous faire étouffer, suffoquer et pleurer.
Elle se dépose en une épaisse couche à terre,
Où demeurent nos pas quand on regarde en arrière,
Elle applique au regard un voile obscurcissant,
Qui cache la lumière et rend triste en dedans


Et puis un jour, on se sent figé sous son poids.
Ne laisse pas ton cœur s’ étouffer sous la poussière ,
Retire la et tu verras que la vie va reprendre.
Si tu doutes, contemple la vie dans la nature,
Les oiseaux savent bien qu’en haut, l’ air est plus pur,
Aussi, vois comment ils prennent soin de leurs ailes,
Aucun grain de poussière y entreras


que les problèmes tourmentent ton esprit
et que l’ argent te cause tant de soucis…
Repose-toi s’ il le faut, mais n’abandonne surtout pas.
Lorsque trop d’ erreurs ont été commises,
que tout ton univers menace de s’ écrouler
et que, fatigué, tu sens la confiance t’ abandonner…
Repose-toi s’il le faut, mais n’ abandonne surtout pas.


Tu sais, la vie est parfois étrange,
avec son lot de surprises et d’ imprévus,
et il ne nous est pas donné de savoir à l’ avance
combien d’ étapes nous devrions franchir,
ni combien d’ obstacles nous devriont surmonter
avant d’ atteindre le bonheur et la réussite.


alors qu’ il n’ aurait peut-être fallu qu’ un petit pas de plus
pour transformer un échec en réussite ?
Et, pourtant, un pas à la fois n’ est jamais trop difficile.


pour faire ce petit pas de plus,
en affirmant que la vie est une grande et puissante amie
qui se tient toujours à tes côtés, prête à te porter
Mais surtout et avant tout, rappelle-toi bien:
Quand dans ta vie, des moments difficiles viendront…
Repose-toi s’il le faut, mais n’abandonne surtout pas.
