» Catégorie : PAUSE TENDRESSE
L AMITIE
Commentaires » 0Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simples bagages
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la terre
Ils ont cette douceur des plus grands paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Dans leurs coeurs est gravée une infinie tendresse
Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse
Alors, ils viennent se chauffer chez moi
Et toi aussi tu viendras
Tu pourras repartir au fin fond des nuages
Et de nouveau sourire à bien d’autres visages
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Lorsqu’un autre voudra te cacher sa tristesse
Comme l’on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se peut qu’à mon tour je ne sois plus personne
S’il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J’oublierai à la fois mes larmes et mes peines
Alors, peut-être je viendrai chez toi
Chauffer mon coeur à ton bois
Françoise Hardy
La plus belle journée de ma vie
Commentaires » 2
La plus belle journée de ma vie
Aujourd’hui quand je me suis réveillé, j’ai réalisé soudain
que c’était la plus belle journée de ma vie.
Je remercie la vie
de me réveiller vivant sur cette terre
et de me donner à nouveau 24 heures pour faire la fête.
Aujourd’hui, je vais célébrer la vie incroyable que j’ai eu jusqu’ici;
les révélations, les nombreuses bénédictions et, oui,
même les épreuves, parce qu’elles m’ont rendu plus fort.
Je vais vivre cette journée la tête haute et le cœur joyeux.
Je vais m’émerveiller devant les cadeaux de la vie, apparemment simples;
la rosée du matin, le soleil, les nuages, les arbres, les feuilles, les oiseaux.
Aujourd’hui, aucune de ces créations miraculeuses n’échappera à mon attention.
(http://emlo32.unblog.fr/page/3/)
Aujourd’hui, je vais partager
mon enthousiasme pour la vie avec d’autres personnes.
Je ferai sourire quelqu’un.
Je m’arrêterai en chemin pour accomplir un geste de bonté inattendue
envers une personne que je ne connais même pas.
Aujourd’hui, je ferai un compliment sincère
à quelqu’un qui a l’air déprimé.
Je dirai à un enfant combien il est spécial
et je dirai à une personne que j’aime
à quel point elle est importante pour moi.
Aujourd’hui, je vais arrêter de m’inquiéter de ce que je n’ai pas
et commencer à être reconnaissant
pour toutes les merveilleuses choses que Dieu m’a déjà données.
Je me souviendrai que m’inquiéter
n’est qu’une perte de temps,
car ma foi en Dieu m’assure que tout ira pour le mieux.
Et ce soir, avant d’aller me coucher,
je lèverai les yeux vers le ciel.
Je m’émerveillerai devant la beauté de la lune et des étoiles
et je serai reconnaissant pour ces magnifiques trésors.
Lorsque cette journée s’achèvera
et que je poserai ma tête sur mon oreiller,
je remercierai Dieu pour la plus belle journée de ma vie.
Je dormirai du sommeil d’un enfant heureux
impatient d’arriver au lendemain,
parce que je sais que demain
sera la plus belle journée de ma vie!
Que cette journée soit la plus belle de votre vie!
Que l’amour, la paix, la joie et la sagesse
débordent de votre cœur
et se déversent tout autour de vous!
Que la vie vous soit douce!
J’entends encore Maman chanter !
Commentaires » 1Lorsque je pense à maman,
je la vois dans un magnifique champ de blé
où elle danse en chantant
toutes les vieilles chansons qu’elle aimait tant fredonner.
Pourquoi dans un champ de blé ?
Laissez-moi vous raconter.
À la dernière visite de maman chez-moi,
nous avons fait un peu de rangement
dans l’un de mes garde-robes où règne un véritable fouillis.
C’est un endroit où je dépose toutes sortes de choses
que je conserve, pour le cas où…
Quand maman venait me rendre visite,
elle aimait bien fouiller dans ce fameux garde-robe.
On aurait dit qu’elle s’attendait toujours
à y trouver quelques beaux trésors.
Ce jour-là, elle y fit la découverte de blés
que j’avais négligemment placés là.
Lorsqu’elle vit la manière dont je les avais placés,
elle m’a gentiment disputée :
« Tu aurais dû les attacher ensemble!
De cette façon, ils auraient pu se casser! »
Après m’avoir servi son petit sermon tout en douceur,
elle prit quelques bouts de ruban, mélis-mélos.
Elle les démêla et les rassembla
en une belle gerbe tout en essayant de chanter
« La chanson des blés d’or ».
Depuis quelque temps ,sa voix ne lui obéissait plus !
Aussi me dit-elle : « Chante, toi! Je vais te dire les paroles! »
Je ne me fis pas prier car cette chanson,
est pour moi aussi, une de mes préférées.
Aussitôt que je commençai à chanter,
une grande tristesse s’empara de mon âme.
Le cœur bien gros, je parvins quand même à chanter !
Toutefois, je ne m’expliquais pas cette soudaine angoisse!
Aujourd’hui, je le sais.
C’était ma petite voix intérieure qui cherchait à me dire :
C’est la dernière fois que ta maman
vient à la chasse aux trésors chez toi !
Pourtant, je me sentais si près d’elle !
Dans ses yeux,j’y voyais la quiétude
et tout l’amour qu’elle avait pour moi.
L’atmosphère s’était parfumée d’harmonie et de tendresse !
J’avais la sensation que le temps n’existait plus !
Nous ne faisions qu’une !
Après le ménage de mon garde-robe,
nous avons transplanté des géraniums et des fuchsias,
afin que je puisse, l’été venue, en fleurir mon balcon.
Tout en parlant de choses et d’autres,
nous avons dégusté
quelques petites gâteries accompagnées d’un bon thé.
Pour se mettre à l’aise,
maman laissait une de ses anciennes robes chez-moi.
C’était l’occasion, pour elle,
de marcher pieds nus et de mettre
ses vieilles « slounes, comme elle disait.
Lorsque maman fut sur le point de partir,
d’un ton encore plus doux que celui qu’elle avait habituellement,
elle me dit : « Je vais emporter ma robe, il faudrait que je la lave. »
Je lui proposai, bien sûr, de le faire comme à l’accoutumée,
mais elle me regarda droit dans les yeux et me répondit :
« Non, mon « tout-p’tit », cette fois, c’est à moi de le faire! »
Ni l’une ni l’autre n’ajouta un seul mot.
Ce silence était lourd de signification.
Q uelques semaines plus tard, maman fut hospitalisée.
Son cœur voulait flancher !
J’étais complètement désarmée,
je me sentais maladroite et impuissante.
Je ne savais plus comment lui apporter un peu de réconfort.
Une idée me traversât l’esprit :
« J’y parviendrai peut-être en chantant ! »
D’une voix presque étouffée, je chantai :
« C’est la poulette grise qui a pondu dans l’église,
elle a pondu un gros coco pour maman qui va faire un gros dodo… »
Comme elle le faisait pour m’endormir lorsque j’étais petite.
Quelques secondes après que j’eus commencé à chanter,
son visage devint d’une beauté indescriptible.
Son âme rejoignit la mienne !
C’était extraordinaire, prodigieux!
Je me couchai à ses côtés et j’appuyai ma tête contre la sienne.
Au bout de quelques instants,
j’avais nettement l’impression d’être dans son ventre.
Je ne savais plus si c’était elle ou moi qui mourait.
Je l’entendais chanter « La chanson des blés d’or »!
Mais, cette fois, c’est elle qui chantait et moi je répétais les mots !
Soudain, bien que nous ayons été en plein jour,
l’obscurité envahit complètement la chambre.
Quelques instant après, je vis se dessiner comme une lune,
ou peut-être un soleil. Je ne sais pas…
Et j’entendis maman chanter le refrain de la chanson:
« Tout doucement ».
Je savais de façon certaine
que c’était à mon fils décédé qu’elle dédiait cette chanson.
Tendres moments que je me remémore très souvent!
Je me rendais compte que l’heure de la séparation était venue.
Je fondis en larmes et la suppliai :
« Maman, emmenez-moi avec vous! »
Chut! me répondit-elle.
Je ne peux pas, mon « tout p’tit ! »
Instantanément, la clarté revint dans la chambre
et je pris conscience que, si je l’accompagnais,
ne serait-ce qu’un peu plus loin, je mourrais moi aussi.
Je sentis la main de maman sur mon bras qui me serrait très fort.
Je réalisai : Elle avait quitter son corps et avait reprit sa liberté.
Au même moment, une voix me fit sursauter.
C’était l’infirmière qui nous disait,
à mes deux sœurs et à moi : « C’est fini! »
Moi, j’ai pensé de toute mon âme :
« Mais non, ce n’est pas fini!
Au contraire, elle a recommencé à chanter! »
Tout en séchant mes larmes,
je me suis assise sur sa chaise berçante, tout près de son lit.
Je me berçai en chantant, je ne sais combien de fois,
la dernière phrase de la chanson « Tout doucement ».
Étais-ce un message de maman?
Pour ma part, je suis certaine que oui.
En m’invitant à l’accompagner
jusqu’à la porte de la « Grande Demeure »,
elle m’a fait connaître la manière dont on entre,
tout en douceur, dans « L’Autre Vie ».
Ce fut la dernière leçon de vie que maman me donna
ainsi que le dernier cadeau d’anniversaire qu’elle m’offrit.
(Maman est décédée le jour de mon anniversaire de naissance)
Je ne vois qu’une seule façon
de la remercier pour ce précieux et inestimable présent :
propager du mieux que je le peux
les valeurs quelle m’a laissées en héritage!
Amour, Partage et Fraternité.
Texte de Jacqueline Dubois
VIEILLIR EN BEAUTÉ
Commentaires » 0
VIEILLIR EN BEAUTÉ
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son coeur;
Sans remord, sans regret, sans regarder l’heure;
Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur;
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps;
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L’âge n’a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan.
Être fier d’avoir les cheveux blancs,
Car, pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour;
Car, où que l’on soit, à l’aube du jour,
Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir;
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir.
…auteur Ghyslaine Delisle
Lorsque tu ne me regardais pas.
Commentaires » 0
Un message que tous les adultes devraient lire. Les enfants Ils font ce qu’ils voient et non ce qu’on leur dit. Lorsque tu ne me regardais pas, Lorsque tu ne me regardais pas, Lorsque tu ne me regardais pas, alors j’ai compris que les petites choses sont très importantes dans la vie… Lorsque tu ne me regardais pas, je t’ai entendu prier et j’ai compris qu’il y avait un Dieu et avoir confiance en Lui… Lorsque tu ne me regardais pas, et aller le porter à un ami qui était malade Lorsque tu ne me regardais pas, Lorsque tu ne me regardais pas, et voir aux besoins de chacun de nous et prendre soin de ce qui leur appartient… Lorsque tu ne me regardais pas, et j’ai compris ce que c’est d’être un adulte responsable… Lorsque tu ne me regardais pas, et j’ai compris qu’il y a des choses qui nous font souffrir et que l’on peut pleurer… Lorsque tu ne me regardais pas, qu’il m’était possible d’être, comme toi… Lorsque tu ne me regardais pas, Lorsque tu ne me regardais pas, MERCI POUR J’envoie ce document à toutes les personnes que je connais mais qui ne réalisent même pas qu’il y a des petits yeux qui les observent constamment ! parents, grands-parents, tantes, oncles, enseignants ou amis nous influençons la vie d’un enfant. Comment vais-je toucher La vie de quelqu’un aujourd’hui? Seulement en envoyant ce texte à quelqu’un d’autre, tu vas certainement au moins le ou la faire réfléchir sur son influence sur les autres. Prêcher par l’exemple………….Il s’agit d’y penser! |
Tu seras un homme
Commentaires » 0Si tu peux voir détruire l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre d’un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un seul mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser le rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.
Rudyard Kipling