» Catégorie : petite douceur du coeur
LETTRE AU PERE NOEL
Commentaires » 4Cher Père Noël …
Cette année, Je veux Une douce trève
Plus de guerre.. Plus de pleurs.. Plus de larmes ..
Plus de cris ..Plus de mots faim..
Je veux que l’amour règne..
Que les gens vivent en paix et en harmonie !
Que tous les enfants vivent dans l’amour..
Mon ♥ veut croire en la magie de Noël..
C’est un ♥ rempli d’amour,
de passion et de sensibilité qui te livre ces mots
Mes cadeaux ne s’achète pas, ce sont des cadeaux d’amour !
dis à la Fée des Étoiles,
de faire tourner sa baguette magique
tout autour de notre planète !
Ne parcours
pas le monde sème la joie,le bonheur, la paix !
Que cette nuit de Noël soit enfin magique pour tous les peuples !
La magie de croire que tout est possible !
Le 24 décembre à minuit, Je fermerai les yeux
et peut être que pour une minute, chaque visage
s’illuminera de pluie d’étoile !
Prends bien soin de toi cher vieux Père Noël … ♥♥♥
♥ Mumu ♥
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Que fais-tu grand-mère ?
Commentaires » 0Que fais-tu grand-mère ?
J’apprends la patience et l’ennui,
le goût de l’instant, la joie de chaque jour,
j’apprends que la tristesse du cœur est nuage,
et nuage aussi le plaisir…
Que fais-tu grand-mère,
assise-là, dehors, toute seule ?
Eh bien, vois-tu, j’apprends.
J’apprends le petit, le minuscule, l’infini,
j’apprends les os qui craquent,
le regard qui se détourne.
J’apprends à être transparente.
À regarder au lieu d’être regardée.
J’apprends le goût de l’instant
quand mes mains tremblent,
la précipitation du cœur qui bat trop vite.
J’apprends à marcher doucement,
à bouger dans les limites plus étroites qu’avant
et à y trouver un espace plus vaste que le ciel.
Comment est-ce que tu apprends tout cela, grand-mère ?
J’apprends avec les arbres, et avec les oiseaux.
J’apprends avec les nuages.
J’apprends à rester en place et à vivre dans le silence.
J’apprends à regarder les yeux ouverts et à écouter le vent.
J’apprends la patience et aussi l’ennui:
J’apprends que la tristesse du cœur est un nuage,
et nuage aussi le plaisir:
J’apprends à passer sans laisser de traces,
à perdre sans retenir et à recommencer sans me lasser.
J’apprends à me réjouir
au début du printemps et à la fin de l’automne,
à voir un arc-en-ciel dans une goutte de pluie
et une vie entière dans une gouttelette de soleil
qui scintille sur une pierre.
J’apprends que les chemins se divisent et se perdent,
que les regrets sont de petites pierres pointues
qui blessent les mains qui les enserrent
et qu’il est meilleur que nos mains restent ouvertes…
J’apprends mes erreurs, mes chagrins, mes oublis,
et toutes les joies qui se faufilent,
poissons d’argent dans la masse de notre vie.
Grand-mère, je ne comprends pas :
pourquoi apprendre tout cela ?
Parce qu’il me faut apprendre
à regarder les os de mon visage
et les veines de mes mains, qui les enserrent.
À accepter la douleur de mon corps, le souffle des nuits
et le goût précieux de chaque journée.
Par ce qu’avec l’élan de la vague et le long retrait des marées,
j’apprends à voir du bout des doigts et à écouter avec les yeux.
J’apprends qu’il n’est pas de temps perdu ni de temps gagné,
mais que l’infini est là, dans chaque instant…
Cadeau trop souvent refusé dans le torrent des jours.
J’apprends qu’il faut aimer,
que le bonheur des autres est notre propre bonheur,
que leurs yeux se reflètent dans nos yeux
et leurs cœurs dans nos cœurs.
J’apprends à marcher
sur des sentiers étroits sans peur,
à regarder les montagnes qui se profitent au loin
et que je n’atteindrai pas:
J’apprends les milliers de pas
qui ont marché avant moi sur ces même sentiers.
J’apprends les vieilles traces et les jeunes nuages.
J’apprends qu’il faut se tenir prêt
à partir quand le vent souffle.
Qu’on avance mieux en se donnant la main:
Que même un corps immobile danse
quand le cœur est tranquille.
Que la route est sans fin,
et pourtant toujours exactement là.
Et avec tout ça, pour finir,
qu’apprends-tu grand-mère ?
J’apprends, dit la grand-mère à l’enfant,
j’apprends à être vieille.
Ce jardin là
Commentaires » 0Il était une fois un grand jardin,
le grand jardin de ma vie.
Il avait jailli, un jour d’hiver, au détour d’une rencontre.
Le papa jardin et la maman jardin
avaient fait ce qu’ils croyaient le mieux à faire
pour ce petit jardin inattendu.
Ils lui donnèrent de l’engrais,
lui apportèrent leur présence,
lui proposèrent leurs attentes et leurs demandes.
Ils surveillaient jalousement les pousses.
Si d’aventure quelque herbe folle poussait là,
elle était aussitôt arrachée.
Il fallait que tout pousse droit.
Sinon, que diraient « les autres » ?
Peu de mots étaient échangés.
Pour ces parents là,
il n’était pas nécessaire de parler, d’exprimer.
Ils avaient la croyance
que tout se vit en silence, à l’intérieur, à l’abri de l’extérieur.
Et le petit jardin avait grandi,
comme cela, sans poser de questions, en jardin obéissant,
sans repères, sans mots pour se dire, sans être entendu.
Plus tard, devenu grand,
le jardin rencontra un jardinier extraordinaire
qui avait dans son sac de fabuleux outils.
Ces outils s’appelaient :
- oser se dire, oser dire non, oser recevoir,
- oser demander, se relier à soi, se relier aux autres,
- se relier à son histoire, utiliser les symbolisations,
- ne pas vouloir agir sur l’autre, agir à son bout de la relation,
- et d’autres encore…
Enfin le jardin sentit la vie venir en lui, belle, possible.
Dans sa terre, il retrouva ses demandes jamais dites,
ses désirs jamais dits, ses besoins.
Il entendit, derrière les souffrances, les blessures encore ouvertes.
C’était tout cela qui faisait mal,
qui empêchait les racines d’aller plus loin, vers l’eau, vers la vie.
Les choses changèrent
quand le jardin s’autorisa enfin à être « l’auteur » de sa vie…
Des fontaines jaillirent et arrosèrent la terre.
Cette terre pouvait enfin laisser venir en elle
un autre regard, d’autres possibles…
Avec, au plus profond du cœur de ce jardin,
une infinie tendresse,
claire comme l’eau de la fontaine au printemps,
lumineuse comme le soleil d’été,
chaude comme l’amour offert une nuit d’hiver,
légère comme un vent d’automne quand le soir tombe,
une douce tendresse pour le jardinier de la vie.
Source: Anonyme...www.lespasseurs.com
Le temps des fêtes
Commentaires » 0Le temps des fêtes est parfois rempli de la joie
que nous associons à cette période de l’année.
Tout se passe bien. Il y a de la magie dans l’air.
D’autres fois, c’est une période difficile et solitaire.
Voici quelques idées qui pourraient vous aider à passer
à travers un temps des fêtes difficile.
Tenons compte de nos sentiments,
mais ne nous appesantissons pas trop sur eux.
Mettons cette période en perspective.
Le jour de Noël n’est qu’une journée parmi les 365.
Nous pouvons surmonter n’importe quelle période de 24 heures.
Trouvons et chérissons l’amour qui est disponible,
même si ce n’est pas exactement celui que nous voulons.
Y a-t-il une personne à qui nous pouvons donner de l’amour
et de qui nous ouvons en recevoir ?
Y a-t-il une famille qui aimerait partager leurs fêtes avec nous ?
Allons-y !
Si nous vivons un temps des fêtes qui est loin d’être idéal,
nous ne faisons pas partie d’une minorité.
Comme il est facile, mais faux, de nous dire que le reste du monde
vit des fêtes parfaites, et que nous sommes les seuls à être tristes.
Nous pouvons créer notre propre programme pour le temps des fêtes.
Achetons-nous un cadeau.
Trouvons quelqu’un à qui nous pouvons donner.
Laissons se manifester notre côté aimant, réconfortant,
et abandonnons-nous à l’esprit de Noël.
Prenons ce qui est bon et lâchons prise face au reste.
Source : Beattle, Melody, Savoir lâcher prise 1, Béliveau éditeur