» Catégorie : poésie
mon petit jardin à poèmes
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Tous les matins je vais les retrouver,

Dans ce jardin, ils sortent gentiment

Maintenant ils reviennent pèle-mêle

Ce passage au jardin est si doux

Au temps qui me reste à jardiner,


Un enfant…
Commentaires » 0C’est un petit bonhomme












STOP à la Pédophilie, Violence ou Maltraitance envers un enfant
Si on s’était parlé…
Commentaires » 0Que se serait-il passé,
Si on s’était parlé,
Si nous avions tout dit,
Et mis fin aux non-dits,
Y penses-tu quelquefois,
Lorsque survient le froid,
Te souviens-tu au moins,
De ce dernier matin,
Quand mon cœur amoureux,
Murmurait de son mieux,
Un refrain de tendresse,
Pour que mes mains soient caresses,
Blottis peau contre peau,
L’aube se voulait cadeau,
Que se serait-il passé,
Si tu étais resté,
Si j’avais osé dire,
Qu’il me manque ton sourire,
Que depuis toi je me perds,
En liaisons solitaires,
Serais-tu revenu,
Aurais-tu au moins cru,
Mes mots doux amoureux,
Qui sans toi sonnent creux.
Alexandra Julien
Tous droits réservés
Aux arbres
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Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous! – vous m’avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour.
La contemplation m’emplit le coeur d’amour.
Avec ces mots que dit l’esprit à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l’oeil dans l’herbe profonde,
L’étude d’un atome et l’étude du monde.
Arbres, vous m’avez vu fuir l’homme et chercher Dieu!
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
Et je suis plein d’oubli comme vous de silence!
La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
Toujours, – je vous atteste, ô bois aimés du ciel! -
J’ai chassé loin de moi toute pensée amère,
Et mon coeur est encore tel que le fit ma mère!

Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
Ravins où l’on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime!
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêt! c’est dans votre ombre et dans votre mystère,
C’est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m’endormirai.
AMOUR VIRTUEL..
Commentaires » 0Je caresse mon clavier,
Comme un enfant perdu,
Grand témoin de mes secrets,
Eux, si souvent ambigus.
.
Ce besoin de te lire
Envahit tout mon être.
Comme je te désire ,
Je crois que je chavire.
.
Ô, toi Amour virtuel,
Tu es ma poétesse,
Ma jolie ritournelle,
Belle enchanteresse.
.
Ô qu’il est doux de rêver,
T’embrasser, te désirer.
Un jour nous serons soudés ,
Pour nous aimer à jamais…………………………..
.Dominique SCHREINEMACHER ,le 15 janvier 2013.
Poussière….
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Une pile de linge attend d’être rangée,
Les vitres du haut se désespèrent
D’y voir clair

Dans le frigo, c’est la nouba
De vieux pots de confitures
Supportent sans broncher
De cohabiter avec des radis raplaplas
Dans le bac à légumes
Des oignons nouveaux
Plus si nouveaux que ça
Se désespèrent d’emballer la laitue
On ne retrouve plus ce fromage frais
Qu’on pensait déguster au dîner.

S’est jeté de lui-même dans la poubelle…
Dans le salon ce n’est guère mieux
La poussière et les poils de chats volent
Et s’invitent entre les pages des livres
À l’envers à l’endroit
Les voilà qui migrent la nuit
D’étagère en étagère !

Ne font plus d’étincelles
Dans le halo des chandelles
Un voile de douce folie s’étend à l’infini
Mais je m’en fous, je m’en contrefous
Mes priorités déchantent.

Un coup de chiffon,
Mes papiers d’être classés
La porte d’être fermée
Les journaux jetés

Les mots me tiennent chaud l’hiver
Me rafraîchissent aux étés caniculaires
Ils ne m’en voudront pas
Si je les délaisse au détour d’une ligne,
Si entre deux alinéas, je file au cinéma
Ou vadrouille dans les couloirs
De châteaux hantés.

Je vous ai reconnu,
Commentaires » 1
Je pense à ce chemin que j’ai perdu de vue,
d’où je viens où je vais non ça je ne sais plus,
j’ai traversé des champs de blés ensoleillés
et j’ai marché des heures durant sans m’arrêter.
J’ai bien aimé entendre le vent dans les feuillages,
les très joyeux discours des oiseaux de passage,
et voilà qu’à l’instant les pieds dans l’eau glacée
je réalise que je me suis égarée.
Loin des marais séchés, loin de mes quatre monts,
au milieu de nulle part j’ai comme un grand frisson,
dans ce petit ruisseau au pays des légendes
je chante les bras ballants très fort pour qu’on m’entende.
Là-bas à l’horizon les couleurs se voilent,
je me languis d’aller danser ce soir au bal
retrouver mes amies et puis rentrer chez moi,
je veux revoir mes roses et mes beaux camélias,
toucher les robes rouges de mes bougainvilliers,
admirer dans son pot mon tout petit palmier,
m’assoir comme chaque jour sur le pavé vieilli
en pensant qu’il fait bon maintenant d’être ici..
sentir les giroflées, caresser les lavandes
et dévorer les mûres dont je suis si gourmande,
pensant à tout cela et même un peu plus
vous me cherchiez partout ? ah oui, j’étais perdue.
Les larmes au fond des yeux et le sourire doux
vous posez sur mon front un très gentil bisou
et me serrant bien fort vous m’entraînez là-bas
d’où je viens d’où j’ai fui sans trop savoir pourquoi.
Catherine Babou Nico-Pal 9 Août 2013
Cette magnifique toile, Grand-mère Abad de 1968,
Mes Marguerites
Commentaires » 1Te rappelles-tu, étant petites
Quand on effeuillait des marguerites
C’était pourtant un jeu banal
Cette envie d’arracher leurs pétales
C’était pourtant bien amusant
On voulait connaître les sentiments
De celui qu’on avait remarqué
Qui était toujours dans nos pensées
Je t’aime un peu, beaucoup, passionnément
On recommençait si souvent
On voulait qu’il nous aime beaucoup
Et qu’il pense seulement à nous
Cette simple fleur était si jolie
Elle n’a jamais changé depuis
Si je ne suis plus petite
J’aime encore les marguerites
Leur beauté, c’est qu’il y en a beaucoup
On en voit partout autour de nous
Et moi, quand je repense à celles-ci
Je la trouvais si belle ma vie
Texte Claude Marcel Breault
ChezMayaCartes PostalesBulletins de nouvellesPuces pour le coeur
Son bleu
Commentaires » 0Soutenons Renaud Séchan
Il a refermé la porte douc´ment
Pour pas réveiller « Maman »
Il a j´té l´Huma
Sur l´canapé près du chat
S´est assis dans un coin
La tête dans ses mains
Cinquante balais c´est pas vieux
Qu´est-c´qu´y va faire de son bleu
De sa gamelle de sa gapette
C´est toute sa vie qu´était dans sa musette
Y r´voit toutes ses années au chagrin
Et tout l´cambouis sur ses mains
Y r´pense à son gars
Qui vouler faire péter tout ça
Ça a pété sans lui
Sans douleur et sans cris
Où c´est qu´t´as vu un bon Dieu
Qu´est-c´qu´y va faire de son bleu
De ses bras de travailleur
C´est toute sa vie qu´était dans sa sueur
Pourquoi y r´pense aujourd´hui au p´tit
V´la dix ans qu´il est parti
« Salut pauv´ cave
Tu s´ras toujours un esclave »
Eh ben tu vois gamin
Aujourd´hui j´suis plus rien
Pas fini d´se faire des ch´veux
Qu´est-c´qu´y va faire de son bleu
D´son drapeau rouge de son Lénine
C´est toute sa vie qu´était dans sa machine
Y va reveiller « Maman » peut-être
Lui dire : « Toujours pas de lettre
Il reviendra
Il pense à nous, t´en fait pas, là-bas
Dans la guerilla
Au Nicaragua »
Renaud Séchan
Mamie et son chat vont se séparer.
Commentaires » 0(Aquarelle Corinne Izquierdo)
Mamie et son chat (heureuse)
Un jour, je partirai, impossible de te revoir,
Dans cette maison où l’espoir est crépusculaire,
Si tu joignais mes pas dans l’ersatz de boudoir,
Ta présence rendrait ma vie moins éphémère,
Tu me manques déjà, je suis désespérée.
Je te sens apeuré au milieu d’une foule,
Dont l’afflux disperse nos ombres du passé,
Ainsi que ballotté par les âges et la houle,
Sombre l’esquif léger qui lie nos destins.
Pourtant j’entends bien ton miaulement tendre,
Et mon coeur renaît même si ce délire est lointain.
S’il est vain du passé de remuer la cendre………
Nos chemins ne se croiseront plus. Pourquoi
Ne pas venir avec moi? Je ne décide plus,
C’est bien vrai, maintenant je ne décide plus,
D’autres « inconscients » pensent et décident pour moi.
Comprendront-ils un jour que pour briser ma solitude,
Il ne me restait plus en ce monde que mon chat?
Mamie loin de son chat…Si triste….
http://lapoesiedetimilo.blog50.com/