« Des cafés suspendus
Entré dans un petit café en Belgique avec mon ami
nous avons fait notre commande.
Tandis que nous étions prés de notre table
deux personnes arrivent et s’approchent du comptoir :
- « Cinq cafés, s’il vous plaît.
Deux d’entre eux pour nous et trois suspendus. »
Ils ont payé , ils ont pris leurs deux cafés et sont partis.
J’ai demandé à mon ami :
- « Qu’est ce que c’est des cafés suspendus ? »
Mon ami m’a répondu :
- « attends et tu verras. »
Un peu plus de gens sont entrés.
Deux filles ont demandé un café
chacune d » elles ont payés et sont partis.
la commande suivante est allé à sept cafés
et elle a été faite par trois avocats – trois
Tandis que je me demande toujours
qu’elle est la signification des cafés suspendus »
ils partent.
Soudain , un homme habillé avec des vêtements usés
qui ressemble à un mendiant
arrive au comptoir et demande cordialement :
- « Avez-vous un café suspendu ? »
Et le serveur lui sert un café pour lui et quatre « suspendus ».
RÉCAPITULONS:
Les gens payent a l’avance un café
qui servira pour qui ne peut pas se payer une boisson chaude!
Cette tradition a commencé à Naples,
mais elle s’est dispersée partout dans le monde et dans ces endroits
il est possible de commander non seulement « des café suspendus »
mais aussi un sandwich ou un repas complet…
fait en sorte de publier cette belle idée a tout le monde !
Si on s’était parlé…
Que se serait-il passé,
Si on s’était parlé,
Si nous avions tout dit,
Et mis fin aux non-dits,
Y penses-tu quelquefois,
Lorsque survient le froid,
Te souviens-tu au moins,
De ce dernier matin,
Quand mon cœur amoureux,
Murmurait de son mieux,
Un refrain de tendresse,
Pour que mes mains soient caresses,
Blottis peau contre peau,
L’aube se voulait cadeau,
Que se serait-il passé,
Si tu étais resté,
Si j’avais osé dire,
Qu’il me manque ton sourire,
Que depuis toi je me perds,
En liaisons solitaires,
Serais-tu revenu,
Aurais-tu au moins cru,
Mes mots doux amoureux,
Qui sans toi sonnent creux.
Alexandra Julien
Tous droits réservés
Aux arbres

Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Au gré des envieux, la foule loue et blâme ;
Vous me connaissez, vous! – vous m’avez vu souvent,
Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.
Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée,
Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour.
La contemplation m’emplit le coeur d’amour.
Avec ces mots que dit l’esprit à la nature,
Questionner tout bas vos rameaux palpitants,
Et du même regard poursuivre en même temps,
Pensif, le front baissé, l’oeil dans l’herbe profonde,
L’étude d’un atome et l’étude du monde.
Arbres, vous m’avez vu fuir l’homme et chercher Dieu!
Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches,
Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches,
Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux,
Vous savez que je suis calme et pur comme vous.
Et je suis plein d’oubli comme vous de silence!
La haine sur mon nom répand en vain son fiel ;
Toujours, – je vous atteste, ô bois aimés du ciel! -
J’ai chassé loin de moi toute pensée amère,
Et mon coeur est encore tel que le fit ma mère!

Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds,
Ravins où l’on entend filtrer les sources vives,
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives!
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime!
Arbres religieux, chênes, mousses, forêt,
Forêt! c’est dans votre ombre et dans votre mystère,
C’est sous votre branchage auguste et solitaire,
Que je veux abriter mon sépulcre ignoré,
Et que je veux dormir quand je m’endormirai.
Entrez les Ami(e)s….
Sur L’arc en ciel du bonheur ……
Vous lirez des textes trouver sur le Net,
Au hasard de mes promenades,
et pour qui
j’ai eu un jour un coup de coeur.
j ai eu envie
de les partager avec vous dans mon blog
en espérant vous faire plaisir…………
.Permettez-vous ce temps d’arrêt
pour vous détendre, faire le vide.
Vous y trouverez
des images superbes, des mots merveilleux,
vous aidant parfois à réfléchir!
Mais si par hasard l’un de ces textes
où l’une de ces images vous appartient
et que vous n’avez pas envie de les voir ici,
contactez-moi,
et je le retirerais sans soucis
Alors bon voyage Mes Ami(e)!!!!
Et souvenez-vous !
AMOUR VIRTUEL..
Je caresse mon clavier,
Comme un enfant perdu,
Grand témoin de mes secrets,
Eux, si souvent ambigus.
.
Ce besoin de te lire
Envahit tout mon être.
Comme je te désire ,
Je crois que je chavire.
.
Ô, toi Amour virtuel,
Tu es ma poétesse,
Ma jolie ritournelle,
Belle enchanteresse.
.
Ô qu’il est doux de rêver,
T’embrasser, te désirer.
Un jour nous serons soudés ,
Pour nous aimer à jamais…………………………..
.Dominique SCHREINEMACHER ,le 15 janvier 2013.
LA RECETTE DU BONHEUR
4 tasses d’amour
2 tasses de loyauté
3 tasses de pardon
1 tasse d’amitié
2 cuillérées de tendresse
4 litres de foi
1 tonneau de rire
Prendre l’amour et la loyauté,
Les travailler à fond avec la foi,
Les mélanger avec la bonté,
La tendresse et la compréhension,
Ajouter l’amitié et l’amour,
Saupoudrer abondamment de rire,
Cuire avec les rayons du soleil
Servir tous les jours
En parts généreuses
Beau Malheur!!!
Tu me dis que rien ne passe
Même au bout d’un moment
Qu’un beau jour c’est une impasse
Et derrière l’océan
Que l’on garde toujours la trace
D’un amour, d’un absent
Que tu refais surface
Comme hier droit devant
Tu me dis que rien ne sert
La parole ou le temps
Qu’il faudra une vie entière
Pour un jour faire semblant
Pour regarder en arrière
Revenir en souriant
En gardant ce qu’il faut taire
Et puis faire comme avant
Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire
Qu’il m’a fallu la peur pour être rassuré
Que j’ai connu la douleur avant d’être consolé
Qu’il m’a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher
Que j’ai connu la rancoeur bien avant d’être apaisé
Tu ne sais pas encore ce que je sais par coeur
Ce que je sais par coeur beau Malheur
Tu me dis que rien n’efface
Ni la craie ni le sang
Qu’on apprend après la classe
Ou après ses 30 ans
On peut dire 3 fois hélas
Que personne ne l’entend
Comme personne ne remplace
Ceux qui partent pour longtemps
Tu me dis que vient l’hiver
Qu’on oublie le printemps
Que l’on vide les étagère
Qu’on remplit autrement
Qu’on se rappelle les yeux verts
Le rire à chaque instant
Qu’après tout la voix se perd
Mais les mots sont vivants
Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire
Qu’il m’a fallu la peur pour être rassuré
Que j’ai connu la douleur avant d’être consolé
Qu’il m’a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher
Que j’ai connu la rancœur bien avant d’être apaisé
Tu ne sais pas encore ce que je sais par cœur
Ce que je sais par cœur
Tu me dis que c’est un piège
Un jeu pour les perdants
Que le bateau est en liège
Et l’armure en fer blanc
Que plus rien ne te protège
Ou alors pas longtemps
Que c’est comme un sortilège
D’être seul à présent
Je peux seulement te dire
Je peux seulement te dire
Pour être rassuré
Avant d’être consolé
Pour ne plus rien cacher
Bien avant d’être apaisé
Il m’a fallu la peur pour être rassuré
Et j’ai connu la douleur avant d’être consolé
Il m’a fallu les pleurs pour ne plus rien cacher
Et j’ai connu la rancœur bien avant d’être apaisé
Tu ne sais pas encore ce que je sais par cœur
Ce que je sais par cœur
Beau Malheur
Emmanuel Moire
LA VIE
La jeunesse n’est pas une période de la vie.
Elle est un état d’esprit, un effet de la volonté,
une qualité de l’imagination, une intensité émotive.
Une victoire du courage sur la timidité, du goût
de l’aventure sur l’amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un
certain nombre d’années : on devient vieux parce
qu’on a déserté son idéal.
Les années rident la peau ; renoncer à son idéal
ride l’âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et
les désespoirs sont les ennemis qui, lentement,
nous font pencher vers la terre et devenir poussière
avant la mort.
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille.
Il demande comme l’enfant insatiable : Et après ?
Il défie les événements et trouve de la joie au jeu
de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux
que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que
votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature, de l’homme
et de l’infini.
Si un jour, votre coeur allait être mordu par le
pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu
avoir pitié de votre âme de vieillard.
« Ce texte a été retrouvé dans les affaires d’une
vieille dame Irlandaise après sa mort. »
page Facebook :
« Lutte pour la Bientraitance en Institution et à Domicile »
Poussière….

Une pile de linge attend d’être rangée,
Les vitres du haut se désespèrent
D’y voir clair

Dans le frigo, c’est la nouba
De vieux pots de confitures
Supportent sans broncher
De cohabiter avec des radis raplaplas
Dans le bac à légumes
Des oignons nouveaux
Plus si nouveaux que ça
Se désespèrent d’emballer la laitue
On ne retrouve plus ce fromage frais
Qu’on pensait déguster au dîner.

S’est jeté de lui-même dans la poubelle…
Dans le salon ce n’est guère mieux
La poussière et les poils de chats volent
Et s’invitent entre les pages des livres
À l’envers à l’endroit
Les voilà qui migrent la nuit
D’étagère en étagère !

Ne font plus d’étincelles
Dans le halo des chandelles
Un voile de douce folie s’étend à l’infini
Mais je m’en fous, je m’en contrefous
Mes priorités déchantent.

Un coup de chiffon,
Mes papiers d’être classés
La porte d’être fermée
Les journaux jetés

Les mots me tiennent chaud l’hiver
Me rafraîchissent aux étés caniculaires
Ils ne m’en voudront pas
Si je les délaisse au détour d’une ligne,
Si entre deux alinéas, je file au cinéma
Ou vadrouille dans les couloirs
De châteaux hantés.

Je vous ai reconnu,

Je pense à ce chemin que j’ai perdu de vue,
d’où je viens où je vais non ça je ne sais plus,
j’ai traversé des champs de blés ensoleillés
et j’ai marché des heures durant sans m’arrêter.
J’ai bien aimé entendre le vent dans les feuillages,
les très joyeux discours des oiseaux de passage,
et voilà qu’à l’instant les pieds dans l’eau glacée
je réalise que je me suis égarée.
Loin des marais séchés, loin de mes quatre monts,
au milieu de nulle part j’ai comme un grand frisson,
dans ce petit ruisseau au pays des légendes
je chante les bras ballants très fort pour qu’on m’entende.
Là-bas à l’horizon les couleurs se voilent,
je me languis d’aller danser ce soir au bal
retrouver mes amies et puis rentrer chez moi,
je veux revoir mes roses et mes beaux camélias,
toucher les robes rouges de mes bougainvilliers,
admirer dans son pot mon tout petit palmier,
m’assoir comme chaque jour sur le pavé vieilli
en pensant qu’il fait bon maintenant d’être ici..
sentir les giroflées, caresser les lavandes
et dévorer les mûres dont je suis si gourmande,
pensant à tout cela et même un peu plus
vous me cherchiez partout ? ah oui, j’étais perdue.
Les larmes au fond des yeux et le sourire doux
vous posez sur mon front un très gentil bisou
et me serrant bien fort vous m’entraînez là-bas
d’où je viens d’où j’ai fui sans trop savoir pourquoi.
Catherine Babou Nico-Pal 9 Août 2013
Cette magnifique toile, Grand-mère Abad de 1968,