La beauté intérieure !
Je crois que pour être heureux vraiment,
Il faut commencer par se sentir bien en dedans,
C’est-à-dire se sentir bien dans notre peau,
Et accepter même nos défauts,
Car le bonheur personne peut nous le donner,
Si dans notre cœur on ne sait le trouver.
Il faut s’accepter tel que l’on est,
Comme ça on se sentira plus en paix.
Chaque personne a quelque chose en lui,
Qu’il lui suffit de trouver pour être plus joli,
Car la beauté physique ne compte pas beaucoup,
Si vous ne savez pas mettre en valeur ce qu’il y a en vous,
quelqu’un de parfait physiquement,
Et qui n’a aucune qualité en dedans,
S’il se fie seulement sur sa beauté,
Croyez-moi il ne sera pas longtemps aimé,
ce n’est pas une beauté extraordinaire qui fait le bonheur,
C’est plutôt mettre ce qu’on a de beau en valeur,
une personne sera beaucoup plus souvent admirée,
Pour son charme que pour sa beauté.
La beauté seule, un jour s’en ira,
Mais le charme lui, toujours restera.
…Sophie
« Le jour où je me suis aimé pour de vrai »


j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle…


Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle…


Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…


Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…


Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…

j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle…

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte
Aujourd’hui, j’ai découvert …


Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé
et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent,
là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle…


Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon coeur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est…
Du chaos naissent les étoiles.
Auteur :
Ce texte a été attribué à tort à Charlie Chaplin,
Theracoach-forum.com.
Un mot nouveau et rare
Grand-mère ! dit le petit garçon,
apprends-moi des mots neufs.
Des mots encore plus beaux que ceux d’hier,
plus beaux que ka-léi-dos-co-pe,
plus rigolos que ceux qui font des bruits
comme cla-po-tis, chu-cho-te-ments…
Encore, grand-mère, encore !
La vieille femme sourit.
Le temps est venu, se dit-elle.
Il est prêt !
Oui, j’ai un beau mot pour toi. Je vais t’aider à le trouver…
Oh ! oui, j’adore les devinettes, dit l’enfant en sautillant.
Voilà. C’est un mot qui contient les plus belles valeurs du monde…
Un mot qui est présent en toi et tout autour de toi
si tu sais le ressentir.
C’est facile ! c’est…la Vie !
Ce qui est présent en moi et tout autour de moi,
c’est la Vie !
Oui bien sûr, il y a de la vie dans ce mot, d’abord de la vie.
De la vie vivante, toute joyeuse.
De celle qui chante dans tes oreilles chaque matin,
avant même que tu ouvres les yeux.
Un élan de vie qui te fait dire
en regardant le ciel chaque jour : Merci pour ce bleu.
Tant mieux pour cette pluie, la terre a soif.
Quel vent ce matin ! ça nettoie tout le ciel,
mais fermez un peu les portes en haut,
ça fait courant d’air !
Un mot qui peut dire
l’élan, la fougue, l’enthousiasme.
Imagine-toi grimpant vers le haut d’une colline.
Tu es presque au sommet,
c’est tout clair, c’est tout rond d’herbe verte.
Tu marches, il y a l’air vif qui souffle à tes oreilles,
tout autour s’étend à perte de vue l’immensité du paysage.
C’est tellement beau que tu en as le souffle coupé.
Ton cœur déborde presque.
Tu te sens fort,
grand et petit en même temps, léger comme un oiseau,
tu te sens aussi libre que le vent.
Tiens, tu pourrais t’envoler, être le vent toi-même…
C’est le bonheur, grand-mère ?
Il y a du bonheur dans le mot, oui, mais cherche encore…
Quand tu mets du bon dans tout ce que tu fais,
quand tu sais ouvrir tes yeux
pas seulement pour voir, mais pour regarder,
alors tu peux t’émerveiller de tout et d’un rien,
du gazouillis d’une mésange, d’un sourire reçu,
de la force du brin d’herbe qui pousse dru dans le bitume du trottoir,
de la lumière d’or des étoiles.
Quand une fleur devient le plus beau des bouquets du monde,
que ton regard se fait caresse
pour dire en silence toute ton émotion,
quand tu accueilles les bras qui t’aiment
et que tu es si plein de désir et d’amour
que tu rayonnes comme un soleil…
J’ai trouvé, j’ai trouvé,
c’est Soleil d’Amour !
C’est un petit nom que tu me donnais,
grand-mère, quand j’étais petit !
Oui, tu es ce soleil-là
et il y a de l’amour dans ce mot,
mais cherche encore, cherche…
C’est un mot qui te dit aussi d’avoir du courage,
même quand il y a du gris dans ta vie.
Un mot lucide
qui n’exclut pas les peines et les difficultés.
Un de ceux qui te permettra aussi de trouver toi-même
dans chaque évènement difficile,
le petit bout de ciel bleu,
l’infime lumière qui te redonnera confiance en toi,
et surtout en la vie qui est en toi.
C’est l’espérance !
Tu y es presque, continue, continue…
Un mot qui contient la Vie, la Joie, l’Enthousiasme,
la Tendresse des petits bonheurs, le Courage, le Désir,
l’Amour, la Confiance, l’Espérance !
Il existe, grand-mère, ce mot qui dit tout ça à lui tout seul ?
Oui, mon petit… C’est le mot Vivance.
C’est la Vivance dans la vie !
C’est un joli mot Vivance, grand-mère !
Murmure-le, écoute-le…
Tu l’entends rire dès que tu le prononces…
Vivance !
C’est un mot précieux, tu sais…
Un mot près-des-cieux ?
Oui, dit-elle en souriant.
Il vient certainement du ciel, peut-être même du pré-des-cieux…
C’est un mot si précieux qu’il est mon héritage pour toi !
C’est qu’il me vient de loin, tu sais, de mon enfance,
de ma maman à moi, de mon histoire…
Il vient de toute ma lignée et je te l’offre aujourd’hui
car le temps est venu…
Cette Vivance, elle est la force vive
qui donnera plus de vie à ta vie.
Je la dépose en toi
comme une graine pour qu’elle germe,
qu’elle éclose, qu’elle resplendisse, qu’elle fructifie,
afin qu’un jour toi aussi
Tu puisses à ton tour la transmettre à d’autres,
à ceux que tu aimeras, que tu aideras, que tu accompagneras…
Ouvre la bouche, tire la langue,
ferme les yeux, mon petit Soleil d’Amour…
Et…hop ! dit la grand-mère, en riant,
la graine de Vivance est en toi !
N’oublie pas, c’est pour toute ta vie.
La Vivance de la vie,
c’est le plus beau cadeau
que tu puisses faire à ta propre vie.
Jacques Salomé,
Lâcher prise………….

Pas forcément prendre les voiles ,
Mais se permettre parfois
Sourire sans se forcer ,
Rire à gorge déployée.

Lâcher prise ,
Dire ce qu’on a sur le coeur ,
Et ouvrir en grand la porte du bonheur.
Lâcher prise,
Faire peut-être des choses insensées
Voir ses rêves enfin se réaliser.
Lâcher prise,
Se laisser emporter par un grand tourbillon ,
Oser franchir des ponts.
Lâcher prise,
Comme ce serait bon, je crois,
D’essayer, ne serait-ce qu’une fois…
♥♥♥
Mumu
Son bleu
Soutenons Renaud Séchan
Il a refermé la porte douc´ment
Pour pas réveiller « Maman »
Il a j´té l´Huma
Sur l´canapé près du chat
S´est assis dans un coin
La tête dans ses mains
Cinquante balais c´est pas vieux
Qu´est-c´qu´y va faire de son bleu
De sa gamelle de sa gapette
C´est toute sa vie qu´était dans sa musette
Y r´voit toutes ses années au chagrin
Et tout l´cambouis sur ses mains
Y r´pense à son gars
Qui vouler faire péter tout ça
Ça a pété sans lui
Sans douleur et sans cris
Où c´est qu´t´as vu un bon Dieu
Qu´est-c´qu´y va faire de son bleu
De ses bras de travailleur
C´est toute sa vie qu´était dans sa sueur
Pourquoi y r´pense aujourd´hui au p´tit
V´la dix ans qu´il est parti
« Salut pauv´ cave
Tu s´ras toujours un esclave »
Eh ben tu vois gamin
Aujourd´hui j´suis plus rien
Pas fini d´se faire des ch´veux
Qu´est-c´qu´y va faire de son bleu
D´son drapeau rouge de son Lénine
C´est toute sa vie qu´était dans sa machine
Y va reveiller « Maman » peut-être
Lui dire : « Toujours pas de lettre
Il reviendra
Il pense à nous, t´en fait pas, là-bas
Dans la guerilla
Au Nicaragua »
Renaud Séchan
L’Histoire de ma vie
L’Histoire de ma vie,
c’est mon miroir qui me la montre,
mon expérience qui me l’enseigne,
mon cœur qui la rend belle et délicate,
quel que soit mon âge, le temps,
elle a construit qui je suis aujourd’hui.
Des souffrances, des pleurs, des rires, des joies,
tout ça c’est l’histoire de ma vie, celle que j’accueille
dans la plus grande humilité et acceptation, de la magie
et de passage de la vie à travers le temps,
à travers toutes mes émotions, à travers les années
qui impriment son empreinte sur ma peau,
au plus profond de mon cœur
ou réside cette source de lumière
qu’on appelle l’Amour.
Merci la Vie de me visiter un jour de plus.
Auteur : Christine Gonzalez / Theracoach
Page Cheminer vers l’Amour
J’entends encore Maman chanter !
Lorsque je pense à maman,
je la vois dans un magnifique champ de blé
où elle danse en chantant
toutes les vieilles chansons qu’elle aimait tant fredonner.
Pourquoi dans un champ de blé ?
Laissez-moi vous raconter.
À la dernière visite de maman chez-moi,
nous avons fait un peu de rangement
dans l’un de mes garde-robes où règne un véritable fouillis.
C’est un endroit où je dépose toutes sortes de choses
que je conserve, pour le cas où…
Quand maman venait me rendre visite,
elle aimait bien fouiller dans ce fameux garde-robe.
On aurait dit qu’elle s’attendait toujours
à y trouver quelques beaux trésors.
Ce jour-là, elle y fit la découverte de blés
que j’avais négligemment placés là.
Lorsqu’elle vit la manière dont je les avais placés,
elle m’a gentiment disputée :
« Tu aurais dû les attacher ensemble!
De cette façon, ils auraient pu se casser! »
Après m’avoir servi son petit sermon tout en douceur,
elle prit quelques bouts de ruban, mélis-mélos.
Elle les démêla et les rassembla
en une belle gerbe tout en essayant de chanter
« La chanson des blés d’or ».
Depuis quelque temps ,sa voix ne lui obéissait plus !
Aussi me dit-elle : « Chante, toi! Je vais te dire les paroles! »
Je ne me fis pas prier car cette chanson,
est pour moi aussi, une de mes préférées.
Aussitôt que je commençai à chanter,
une grande tristesse s’empara de mon âme.
Le cœur bien gros, je parvins quand même à chanter !
Toutefois, je ne m’expliquais pas cette soudaine angoisse!
Aujourd’hui, je le sais.
C’était ma petite voix intérieure qui cherchait à me dire :
C’est la dernière fois que ta maman
vient à la chasse aux trésors chez toi !
Pourtant, je me sentais si près d’elle !
Dans ses yeux,j’y voyais la quiétude
et tout l’amour qu’elle avait pour moi.
L’atmosphère s’était parfumée d’harmonie et de tendresse !
J’avais la sensation que le temps n’existait plus !
Nous ne faisions qu’une !
Après le ménage de mon garde-robe,
nous avons transplanté des géraniums et des fuchsias,
afin que je puisse, l’été venue, en fleurir mon balcon.
Tout en parlant de choses et d’autres,
nous avons dégusté
quelques petites gâteries accompagnées d’un bon thé.
Pour se mettre à l’aise,
maman laissait une de ses anciennes robes chez-moi.
C’était l’occasion, pour elle,
de marcher pieds nus et de mettre
ses vieilles « slounes, comme elle disait.
Lorsque maman fut sur le point de partir,
d’un ton encore plus doux que celui qu’elle avait habituellement,
elle me dit : « Je vais emporter ma robe, il faudrait que je la lave. »
Je lui proposai, bien sûr, de le faire comme à l’accoutumée,
mais elle me regarda droit dans les yeux et me répondit :
« Non, mon « tout-p’tit », cette fois, c’est à moi de le faire! »
Ni l’une ni l’autre n’ajouta un seul mot.
Ce silence était lourd de signification.
Q uelques semaines plus tard, maman fut hospitalisée.
Son cœur voulait flancher !
J’étais complètement désarmée,
je me sentais maladroite et impuissante.
Je ne savais plus comment lui apporter un peu de réconfort.
Une idée me traversât l’esprit :
« J’y parviendrai peut-être en chantant ! »
D’une voix presque étouffée, je chantai :
« C’est la poulette grise qui a pondu dans l’église,
elle a pondu un gros coco pour maman qui va faire un gros dodo… »
Comme elle le faisait pour m’endormir lorsque j’étais petite.
Quelques secondes après que j’eus commencé à chanter,
son visage devint d’une beauté indescriptible.
Son âme rejoignit la mienne !
C’était extraordinaire, prodigieux!
Je me couchai à ses côtés et j’appuyai ma tête contre la sienne.
Au bout de quelques instants,
j’avais nettement l’impression d’être dans son ventre.
Je ne savais plus si c’était elle ou moi qui mourait.
Je l’entendais chanter « La chanson des blés d’or »!
Mais, cette fois, c’est elle qui chantait et moi je répétais les mots !
Soudain, bien que nous ayons été en plein jour,
l’obscurité envahit complètement la chambre.
Quelques instant après, je vis se dessiner comme une lune,
ou peut-être un soleil. Je ne sais pas…
Et j’entendis maman chanter le refrain de la chanson:
« Tout doucement ».
Je savais de façon certaine
que c’était à mon fils décédé qu’elle dédiait cette chanson.
Tendres moments que je me remémore très souvent!
Je me rendais compte que l’heure de la séparation était venue.
Je fondis en larmes et la suppliai :
« Maman, emmenez-moi avec vous! »
Chut! me répondit-elle.
Je ne peux pas, mon « tout p’tit ! »
Instantanément, la clarté revint dans la chambre
et je pris conscience que, si je l’accompagnais,
ne serait-ce qu’un peu plus loin, je mourrais moi aussi.
Je sentis la main de maman sur mon bras qui me serrait très fort.
Je réalisai : Elle avait quitter son corps et avait reprit sa liberté.
Au même moment, une voix me fit sursauter.
C’était l’infirmière qui nous disait,
à mes deux sœurs et à moi : « C’est fini! »
Moi, j’ai pensé de toute mon âme :
« Mais non, ce n’est pas fini!
Au contraire, elle a recommencé à chanter! »
Tout en séchant mes larmes,
je me suis assise sur sa chaise berçante, tout près de son lit.
Je me berçai en chantant, je ne sais combien de fois,
la dernière phrase de la chanson « Tout doucement ».
Étais-ce un message de maman?
Pour ma part, je suis certaine que oui.
En m’invitant à l’accompagner
jusqu’à la porte de la « Grande Demeure »,
elle m’a fait connaître la manière dont on entre,
tout en douceur, dans « L’Autre Vie ».
Ce fut la dernière leçon de vie que maman me donna
ainsi que le dernier cadeau d’anniversaire qu’elle m’offrit.
(Maman est décédée le jour de mon anniversaire de naissance)
Je ne vois qu’une seule façon
de la remercier pour ce précieux et inestimable présent :
propager du mieux que je le peux
les valeurs quelle m’a laissées en héritage!
Amour, Partage et Fraternité.
Texte de Jacqueline Dubois
Mamie et son chat vont se séparer.
(Aquarelle Corinne Izquierdo)
Mamie et son chat (heureuse)
Un jour, je partirai, impossible de te revoir,
Dans cette maison où l’espoir est crépusculaire,
Si tu joignais mes pas dans l’ersatz de boudoir,
Ta présence rendrait ma vie moins éphémère,
Tu me manques déjà, je suis désespérée.
Je te sens apeuré au milieu d’une foule,
Dont l’afflux disperse nos ombres du passé,
Ainsi que ballotté par les âges et la houle,
Sombre l’esquif léger qui lie nos destins.
Pourtant j’entends bien ton miaulement tendre,
Et mon coeur renaît même si ce délire est lointain.
S’il est vain du passé de remuer la cendre………
Nos chemins ne se croiseront plus. Pourquoi
Ne pas venir avec moi? Je ne décide plus,
C’est bien vrai, maintenant je ne décide plus,
D’autres « inconscients » pensent et décident pour moi.
Comprendront-ils un jour que pour briser ma solitude,
Il ne me restait plus en ce monde que mon chat?
Mamie loin de son chat…Si triste….
http://lapoesiedetimilo.blog50.com/
L’ARC EN CIEL
Chacune prétendait qu’elle était la plus belle,
Elles se vantaient, à haute-voix,

Soudain,
accompagné de roulements de tonnerre.
La pluie commença à tomber à torrents sans discontinuer.

La pluie prit la parole :
«Stupides créatures qui vous battez entre vous,
ne savez-vous pas que c’est le grand esprit
chacune dans un but particulier,

Il aime chacune d’entre vous,
Joignez vos mains et venez à moi.
Il va vous étendre à travers le ciel
pour vous montrer qu’il vous aime toutes,
Comme une promesse qu’il est avec vous,

il place l’arc-en-ciel dans son ciel,

DES MOTS
DES MOTS
Des mots anodins, des mots sans lendemains.
Des mots sans vie, les mots de l’oubli.
Des mots pour rien, pour se dire un brin.
Des mots pour crier, besoin de se libérer
Des mots ravalés, ceux de la dignité
Des mots bricolés, fin de nuit agitée
Des mots dans le café, aux matins avortés
Des mots un peu pressés, pas le temps de rédiger.
Des mots d’amitiés, heures douces partagées
Des mots a demi effacés, pas envie d’en crier
Des mots doux susurrés, gardons l’intimité
Des mots pas toujours assurés, pure timidité.
Les mots d’amour, eux reviennent toujours
Des mots de sourd, aux gestes lourds
Des mots écrasés, par le poids des regrets
Des mots cachés, honte ou envie de jouer.
Des mots secrets, dans un coeur enroulé
Des mots sacrés, dans le cœur attachés
Des mots s’y créent, l’émotion avouée
Des mots sucrés, et pas de notes salées.
Kathy ♥ voyage émotionnel